Tout avait été très simple à ma grande surprise. Au mois de mai 1964, je téléphonais, au culot mais mort de trac à l’actrice si populaire à l’époque. Photographe, journaliste indépendant, je souhaitais réaliser sur elle un reportage que j’intitulerais : Gina Lollobrigida célèbre le printemps à Paris.
Un peu surprise, elle me répondit. :
- Excellente idée. Venez demain matin, à dix heures, Place Malesherbes où j’habite actuellement. Ma Cadillac m’attendra avec mon chauffeur. Je dois aller postsynchroniser un film dans un studio de la région parisienne. Vous m’accompagnerez et nous déciderons ensemble de votre futur reportage. Je n’en croyais pas mes oreilles !